Les résultats sont tombés : l’univers du jeu vidéo a encore fait sensation en 2020, en atteignant 5,3 milliards d’euros sur le marché Français, un record absolu. Elle est loin cette période où les jeux vidéo étaient considérés comme le « petit frère » du cinéma. Le secteur du jeux vidéo n’a plus à rougir de son statut de place culturelle et économique majeure. Durant cette période marquée par le manque de lien social et d’accès aux autres pans de la culture, la filière a su toucher encore plus le cœur de ses joueurs. Pour y arriver le secteur a pu et peut s’appuyer sur l’évolution de ses offres. Les plateformes de jeux sont de plus en plus nombreuses, que ce soit pour les jeux dématérialisés ou pour le cloud gaming. Néanmoins, cette effervescence de solutions entraine son lot de problématiques aussi bien pour le joueur que pour les studios/éditeurs de jeux vidéo.
Les jeux dématérialisés et le cloud, comment bien s’assurer avec ces pratiques ?
Les jeux dématérialisés ont augmenté de 79% (pour les jeux complets) par rapport à 2019, tandis que les jeux du cloud continuent leurs lancée avec une progression de 17%. Ce développement entraine avec lui son lot de problématiques pour les acteurs du jeux vidéo (développeurs de jeux vidéo, distribution commerciale…).
Le risque des datas centers
Les jeux dématérialisés nécessitent pour l’éditeur de jeux vidéo/ le studio de jeux vidéo d’acheter des espaces de stockages dans des datacenters. Le fonctionnement des jeux est sensiblement le même avec le cloud, puisque l’expérience utilisateur dépend directement des informations transmises par le datacenter sur l’écran du joueur. En cas de dysfonctionnement du datacenter ou d’arrêt total du datacenter, par exemple qui fait suite à un sinistre incendie (comme ce fut le cas récemment avec OVH à Strasbourg), les jeux ne seront plus jouables. Les joueurs réclameront entre autres un dédommagement, qui très souvent est pécuniaire. A ce titre il est important pour le créateur et éditeur de jeux vidéo de disposer d’un bon contrat d’assurance RC Professionnelle appelé aussi RC Après Livraison. La garantie « Dommage immatériel non consécutif/DINC » doit être incluse dans votre contrat d’assurance, notamment en cas d’atteinte au réseau de l’assuré lorsque celui-ci dépend du fournisseur (l’hébergeur). Que votre jeu soit disponible sur mobile, console ou sur ordinateur/PC, vous pouvez saisir votre devis RC Professionnelle + Cyber sur notre plateforme d’assurance en ligne. En quelques clics vous obtiendrez un tarif très compétitif !
Se prémunir contre une perte de Chiffre d’Affaires
Dans la même lignée de cette précédente garantie d’assurance, il est aussi important de s’assurer pour la perte de revenu que vous subissez en tant qu’assuré, qui est entrainée par l’inaccessibilité du serveur hébergeant votre jeu vidéo. Nous vous invitons à nous contacter pour en savoir plus sur cette garantie.
Attention aux « petites lignes » dans les contrats de vos distributeurs !
La distribution des jeux vidéo : Avec cette multitude de plateformes sur le marché (Steam, Epic Games, Origin, Xcloud, Stadia, et bientôt Amazon Luna…), les studios/éditeurs de jeux vidéo ont de plus en plus de choix afin de commercialiser leurs créations. Cela dit, il est toujours aussi important de bien négocier les contrats qui vous lient aux distributeurs. Les clauses d’assurance et de responsabilités sont très souvent imposées par la maison mère du distributeur. Ces maisons mères se trouvent couramment hors de la France, par exemple aux Etats-Unis/Canada, et intègrent ces clauses qui sont propres à leurs marchés et pour lesquelles nous n’avons pas d’équivalents sur le marché Français. Néanmoins il n’est pas difficile de retirer ces clauses. Notre équipe a engrangé suffisamment d’XP pour vous accompagner sur ce sujet 😉
Sources : Usine Nouvelle – Les chiffres clés du marché des jeux vbidéo en France en 2020